Et si l’Intelligence Artificiel (IA) avait un cerveau ?

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La réalité semble en effet dépasser la fiction pour une fois.

Décidément le cinéma est assez visionnaire en ce qui concerne l’IA. Abordée depuis le siècle dernier et de plus en plus présente à l’affiche des films projetés dans les salles obscures, l’intelligence artificielle se décline sur la toile de manière différente au fur et à mesure des progrès scientifiques.

Après Metropolis de Fritz Lang en 1927, 2001 : L’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick en 1968, Le cerveau d’acier de Joseph Sargent en 1970, Blade Runner de Ridley Scott et Tron de Steven Lisberger en 1982, Terminator 2 : le Jugement dernier de James Cameron en 1991, L’homme bicentenaire de Chrix Columbus et Le Géant de fer de Brad Bird en 1999, A.I. Artificial Intelligence de Steven Spielberg en 2001, Eva de Kike Maillo en 2012, Her de Spike Jonze en 2013, Trancendance de Wally Pfister en 2014, Ex Machina d’Alex Garland en 2015, Ghost in the Shell avec Scarlett Johansson en 2017 entre autres productions cinématographiques du genre, il est un film qui fait bien plus écho avec l’actualité : Clones, le film de Jonathan Mostow sorti en 2009 avec Buce Willis.

« Deux agents du FBI enquêtent sur le meurtre mystérieux d’un étudiant, qui semble lié à l’homme qui a contribué à mettre au point une invention qui s’est imposée dans toute la société : les gens peuvent désormais acheter des versions robotisées d’eux-mêmes, des doubles sans défaut qui, commandés à distance, effectuent leurs tâches à leur place et leur permettent de vivre par procuration sans quitter le confort et la sécurité de leur domicile. Cette révolution technologique soulève beaucoup de questions, dont la première va vite devenir préoccupante : dans un monde d’apparences qui est réel, à qui peut-on faire confiance ? »

À lire le synopsis du film Clones, on prend alors conscience que la fiction rejoint parfois la réalité.

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Et pour cause, cette œuvre visionnaire colle parfaitement à nos fantasmes : à savoir télécharger tout simplement notre cerveau dans un robot et avoir « la vie éternelle ». On se croyait d’ailleurs dans un remake grandeur nature du film Avatar de James Cameron sorti en salles en 2009 !

« L’intelligence artificielle anthropomorphe dépasse toutes les imaginations pour devenir une réalité palpable. »

Pour l’illustration, Dmitry Itskov un milliardaire Russe finance depuis 2011 le projet « Initiative 2045 » dont le but est de transférer le cerveau et la conscience dans un avatar. L’Arabie saoudite est même allée encore plus loin en accordant en 2017, la citoyenneté à un robot dénommée Sophia.

En parallèle, de nombreuses recherches sont menées aujourd’hui pour que les émotions, la personnalité mais aussi la mémoire d’un individu, un vrai Homo Sapiens sapiens, soient intégrées dans un robot ou dans un tout autre appareil doté d’une intelligence artificielle.

Et, cette possibilité on la doit en particulier au québécois Charles Bombardier avec son ZUULOO. Même si cela reste encore du domaine de l’hypothèse, il n’en reste pas moins, que dans un futur plus ou moins proche, les recherches pourraient aboutir et nous pourrions tous placer nos données personnelles dans un cloud en vue de créer un « autre moi ».

Dans tous les cas, cela semble imminent au regard du collectif OpenWorm qui a déjà réussi à cartographier l’ensemble des connexions neuronales d’un ver, en l’occurrence Caenorhabditis elegans, puis a simulé virtuellement son « cerveau » dans un programme informatique avant de le télécharger dans un robot fait de pièces en Lego en 2014 !

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Entre Neuralink, la société crée par Elon Musk – qui entend connecter notre cerveau à une machine, la création de puces électroniques connectées à des synapses artificielles ou encore les cerveaux créés de toute pièce à partir de cellules-souches par le laboratoire CellTechs notamment, la RealDoll qui est de plus en plus animée, personnalisable à souhait, qui parle et surtout qui est connectée, les cyborgs créés des mains de l’Homme vont encore faire couler beaucoup d’encre et de bits. Plus que jamais les risques engendrés par le développement technique se posent. De quoi bousculer encore plus notre vision de la machine et de l’Homme.

En tout état de cause, l’Homme semble vouloir plus que jamais vivre son existence par procuration à travers les yeux d’une machine, à l’image de ceux dans le film Clones. Il n’y a parfois finalement qu’un pas entre la fiction et la réalité …

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